Meyso, Tout pour les miens

Meyso a étudié aux Beaux Arts de Marseille où il a obtenu son diplôme national supérieur d’arts plastiques en 2013 , puis son master en 2017. Son intérêt pour la peinture remonte à son enfance, alors qu’il explorait la ville, ses recoins, ses toits et ses tunnels, elle est devenue son terrain de jeu. C’est ainsi qu’il s’immerge dans le monde du Graffiti et du Street Art en commençant à peindre les rues en 2007. Sa passion l’a amené à voyager en Europe de l’Est et en Amérique Latine, elle lui a également donné l’occasion de participer à des événements et festivals en France et à l’étranger, principalement au Mexique , en Colombie, à Berlin et en Hongrie. Ces voyages lui ont permis de peindre sur de nouveaux supports et à découvrir d’autres cultures qui l’inspirent pour développer son travail. Sa vision de la création est à l’image de son environnement, en perpétuel mouvement et transformation. Son intention est de créer un lien, un moyen de reconnaissance et un point de référence pour tous ceux qui observent une histoire en dehors de leur réalité, à travers des fenêtres imaginaires, où il invite le spectateur à s’engager sur la voie d’une profonde introspection. Une communauté humaine élargie, d’un côté la ville est une mécanique qui assigne l’homme à des conditions d’existence aussi éloignées que possible du milieu naturel. Mais d’un autre côté , il s’agit d’une mécanique sans mécanicien dont les modalités d’émergence sont à penser en termes de processus naturels. Ses œuvres ont pour effet de constituer les villes en “Super- Organismes” analogues à ceux décrits par la superposition urbaine et la nature luxuriante. La jungle onirique et la ville utopique mettent en scène les battements de cœur d’une machine vivante, laissant entrevoir les secrets cachés entre les murs et le ciel.

Tout pour les miens

Pour cette fresque prenant place sur trois faces d’un des bâtiments du stade Charpentier, l’artiste Meyso nous fait découvrir un univers onirique et poétique qui met en scène la cité phocéenne tout en connectant le ciel et la mer et leurs perpétuels mouvements qui rythment nos vies.