© Affiche réalisée par Stephan Muntaner


La Surexposition du MauMA, Musée des arts urbains de MArseille, est un nouvel événement artistique autour de la photographie et de l’art urbain porté par Méta 2. Du 16 mai au 15 juin 2025, quatre artistes de renom : Yohanne Lamoulère, rito_, NoLA et Françoise Spiekermeier et deux jeunes talents, sont invités à imaginer des œuvres inédites. La Surexposition du MauMA se déploie à la Friche la Belle de Mai à travers une exposition photographique collective et sur le territoire de l’arrière-port de Marseille dans un parcours hors les murs pour découvrir les fresques murales des quartiers nord. Résolument ouverte à tous les publics et gratuite, l’exposition urbaine est conçue pour capter de nouveaux regards et affirmer l’évolution constante du parcours.


Une exposition collective à la Friche la Belle de Mai 

Au sein de la Galerie de Tous les Possibles, quatre artistes offrent un regard singulier sur Marseille et ses habitants. La photographie rencontre l’art urbain à travers des oeuvres percutantes, allant de la fresque aux clichés intimistes. Parmi eux, Yohanne Lamoulère, rito_, NoLA et Françoise Spiekermeier partagent leurs visions de la ville, accompagnés par deux artistes émergents, sélectionnés suite à un concours photo.

 

Des oeuvres dans l’espace public 

En dehors des murs de la galerie, les quartiers nord de Marseille deviennent une toile à ciel ouvert. Les photographies de Françoise Spiekermeier ornent les murs du 64 rue de Lyon, tandis que rito_ réalisera une fresque au 322 boulevard National. Ces installations transforment le paysage urbain et invitent les habitants à un dialogue autour de l’art et du territoire.

 

Un focus international : la Colombie invitée d’honneur 

La Surexposition met en lumière la Colombie à travers les oeuvres de rito_, photographe et artiste urbain colombien en résidence chez Méta2. Son regard authentique nous plonge dans la réalité des communautés indigènes colombiennes et dans leur rapport au territoire.

 

Une exploration du portrait et de la diversité culturelle

Avec pour fil rouge « le portrait à travers la diversité culturelle et le territoire », la Surexposition questionne les identités multiples qui façonnent Marseille, et les enjeux majeurs de la société actuelle. Les oeuvres exposées capturent des visages, des récits et des vécus qui résonnent avec les enjeux contemporains. 

 
Trois lieux emblématiques au cœur d’un territoire en mutation

La Surexposition du MauMA prend place au cœur de l’arrière-port marseillais, un territoire riche en histoires et en transformations. Lieu de brassage culturel, cet espace incarne la diversité et les défis actuels de Marseille. Du 16 mai au 15 juin 2025, l’événement sera présent sur trois lieux emblématiques de la ville.

  • La Galerie de Tous les Possibles à la Friche la Belle de Mai (3e)
  • Le 322 boulevard National (3e)
  • Le 64 rue de Lyon (15e).
 
Une immersion artistique, sociale et participative

La Surexposition propose également des ateliers, des visites guidées et des rencontres avec les artistes. L’organisation d’un concours photo pour les jeunes talents marseillais, donnera l’opportunité au gagnant d’exposer une œuvre. En intégrant les habitants dans le processus créatif, l’événement devient un espace de dialogue et de réflexion, un véritable laboratoire social.

 


Originaire de Nimes, Yohanne Lamoulère est diplômée de l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles. Après une adolescence passée aux Comores, elle s’installe à Marseille, ville qui devient son terrain d’exploration. Membre du collectif Tendance Floue, ses thèmes de prédilection sont la périphérie des villes et l’insularité dans ce qu’elle a de protéiforme. Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions en France et à l’étranger; Mucem (Marseille), Fondation Schneider (Wattwiller), Clervaux-Cité de l’Image (Luxembourg), etc. Son ouvrage Faux Bourgs est une exploration de la ville de Marseille. Parallèlement, elle fait partie du collectif Zirlib avec le metteur en scène Mohamed El Khatib et elle collabore régulièrement avec la presse nationale et internationale. Yohanne Lamoulère présente son premier film, L’Œil Noir, au ZEF – scène nationale de Marseille.

Photographe et artiste urbain basé à Bogota, en Colombie, rito_ est spécialisé dans la documentation des communautés autochtones. Il a été photographe officiel de l’Organisation nationale des indigènes de Colombie de 2005 à 2012.

Son travail mêle photographie et art urbain, capturant l’essence de ses sujets venant des peuples tels que les Arhuaco, Cofán, Coreguaje, Emberá, Inga, Jiw, Kamentsá, entre autres, avant de les transposer dans l’espace public à travers le pochoir et la demi-teinte. Ses œuvres témoignent de la diversité culturelle et de la résilience des peuples indigènes de Colombie.

Françoise Spiekermeier est une photographe et anthropologue passionnée par la diversité culturelle et les enjeux sociétaux. Sa carrière est marquée par ses reportages de guerre qui l’amène à voyager dans plus de 90 pays pour la presse (Le Monde, Life, Der Spiegel..). Son travail en Tchétchénie lui vaut d’être distinguée par le Prix Bayeux des correspondants de guerre en 2001. Après cette expérience, elle se tourne vers l’exploration de l’esthétique corporelle dans les cultures ethniques, en photographiant les ethnies du sud de l’Éthiopie. Son projet « Beauties », devenu un livre et des documentaires pour Canal+, questionne la beauté comme une énergie vitale et universelle. Elle développe un style qui est à mi-chemin entre le reportage et le portrait posé, cherche à révéler la beauté unique de chaque individu. Son credo ? Révéler la beauté qui nous rend tous uniques !

NoLA, de son vrai nom Arnaud Taillefer, est un photographe et artiste pluridisciplinaire marseillais. Ancré dans la scène artistique de sa ville, il commence sa carrière dans les années 90 en dirigeant un atelier de photographie à la Cité de la Savine, dans le 15e arrondissement de Marseille, capturant l’essence du graffiti marseillais, il photographie les graffeurs Abel, Somer et Seek, et collabore avec des institutions comme l’AMI (Aide aux musiques innovatrices), le Conservatoire National de Musique de Marseille et le GMEM. Musicien sous le nom de Troublemakers, il a collaboré avec des labels prestigieux tels que Guidance Records et Blue Note Capito. Il a signé des bandes originales pour des films primés à Sundance et à la Mostra de Venise.

Aujourd’hui, il allie photographie documentaire et projets sociaux dans les quartiers nord de Marseille, tout en préparant un nouveau projet musical.


Dans le cadre de La Surexposition du MauMA, Méta 2 a lancé un concours photo à destination des jeunes photographes basés à Marseille.

Deux talents émergents, Sam Levard et Emile André, ont été sélectionnés et leurs œuvres rejoignent l’exposition collective présentée à la Galerie de Tous les Possibles à la Friche la Belle de Mai du 16 mai au 15 juin 2025.

Une belle occasion de découvrir des regards neufs, sensibles et engagés.

On vous en laisse la surprise… à découvrir lors de la Surexposition du MauMA !

 



Tous les lieux sont en accès libre

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Sophie Sutra

sophie.sutra@gmail.com